Cet article est écrit en avance, n'ayant pas la permission de poster mes chroniques de suite après les avoir lu, je les poste maintenant ! (il y aura aussi ceux que j'ai aimé vraiment fort)
Je remercie Librinova pour la confiance accordée toute l'année. Ca a été parfois un challenge pour moi de lire les livres du jury de lecteurs, mais j'en ai ressorti d'énormes coups de coeurs que je mettrais par la suite, bien que je les ai lu de façon antérieure, mais que je veux me rappeler avoir lu.
En attendant, voici mes dix chroniques du prix des étoiles, la dernière ligne droite de Librinova !
Et surtout, il faut retenir que L'oeil du tueur d'Anaïs Cros est le grande vainqueur du prix des lecteurs !
Avis : Je dois bien avouer qu'en voyant que ce manuscrit parlait de deuil, j'ai eut un peu peur, en ayant eut un il y a peu de temps. Mais ce livre ne joue pas trop dans le mélodrame et pose les choses avec justesse. On trouve une histoire d'une personne qui passe une mauvaise période de sa vie, mais qui est aidé par un homme mystérieux, mais doux.Et quand cet homme approche de sa fin de vie, elle découvre alors ses secrets à lui.
J'ai beaucoup aimé la structure de ce texte, et le déroulement de l'histoire, on découvre petit à petit ce qui est arrivé à Gabin, et les passages où on parlait de sa fin, m'ont vraiment touché. J'ai légèrement pleuré, d'ailleurs, à la fin. J'ai aimé aussi qu'on ait l'histoire de Bruno même si on ne sait pas pourquoi. Mais finalement, tout fini par se raccrocher l'un dans l'autre.
Bien que le style n'ait pas grande originalité, il arrive à faire passer des beaux messages, et reste tout à fait approprié pour le genre du livre. Les personnages sont simples, mais intéressants, et j'ai apprécié ma lecture, parce que ça se lit vite et bien. J'ai aimé que les choses se raccrochent entre elles, et qu'on ait le mot de la fin. C'est un peu triste, mais c'est optimiste et joli, et j'ai passé un bon moment.
Cette lecture que je redoutais ne m'a finalement pas fait mal, pas réconforté non plus, mais m'a permis au moins de sourire un peu.
L'histoire est crée d'une façon originale, au niveau de son introduction, et l'univers semble avoir encore pleins de choses à nous faire découvrir. Jefferson a un léger arrière goût de personnage parfait, mais en même temps, il a ce côté très "petit génie antihéros" qui m'a plu. Sam est une bouille adorable, mais aussi intéressant, et les autres se valent. I
l y a un poil trop de scènes d'action, dans ce livre, beaucoup de combats, mais ça passe encore. Il y a une bonne structure de texte, et l'écriture est sympathique. On regrettera néanmoins que parfois il n'y ait pas assez de verbes de dialogues. L'histoire est donc agréable à lire, et on passe un bon moment, surtout qu'on ne fini pas sur un cliffhanger, mais que ça donne envie de savoir la suite.
Petit plus pour le côté très libre de l'amour, sans que ça soit nommé forcément, mais que tout le monde est un peu pansexuel polysexuel polyamoureux, bref. C'est une bonne chose.
On retrouve donc une très bonne lecture, qui intrigue, et qui, bien que très centré sur ses personnages, donne envie d'en voir plus.
Le style était adapté au roman choral, mais donnait parfois l'impression d'en faire trop. Ensuite, les personnages sont vraiment développés. Aucun ne m'a plu subjectivement parlant, mais il n'empêche qu'ils étaient développés et intéressants. On sentait leur développement, leur lien, etc.
J'ai bien aimé, mais sans plus, et je trouve vraiment qu'à force de lecture, le tout devient un peu redondant et ennuyeux, voire longuet. Et c'est dommage, parce que l'idée était bonne, le tout aussi, mais au bout d'un moment, on se lasse de l'écriture, des personnages, et de ce qui s'y passe.
Le côté où Jean allait à la guerre, était plus émouvant et je retenais ainsi plus ce qu'il se passait, que quand on nous fait une présentation de Verdun au début du roman. Mais sinon, si la première partie ne m'a pas emballé, la seconde un peu plus. J'ai aimé suivre Katell dans ses péripéties pour découvrir qui était son ancêtre, et sur ce mystère vis-à-vis du poète.
Je regrette juste que finalement que le twist et la suite du déroulement n'était pas très subtil mais très prévisible (je me doutais que Jean = Alphonse, que Katell sauverait Hervé et que tout se passerait bien, que finalement Philippe s'entendrait avec elle, et que le roman se finirait sur un moment en famille puis un truc avec Laurent). Mais ! Mais. Malgré ce côté téléphoné, j'ai apprécié la raison qui a poussé Jean à devenir Alphonse. J'ai apprécié le respect, et le côté très loyal.
J'ai apprécié le geste aussi. Et encore une fois : l'histoire est douce et pleine de respect. Je trouve qu'elle amène à rappeler combien la guerre était dure, et que parfois, on n'a pas le choix de faire certaines choses. J'ai apprécié ma lecture, et j'en ressors quand même ravie !
En soit, les personnages sont assez originaux et "attachants". Théo surtout, puisqu'il présente cette caractéristique si particulière, est intrigant. Adélaïde m'a fait sourire, et j'ai aimé le côté très ouverture d'esprit de ce livre. En soit, l'ambiance est glauque à souhait, on aime voir Théo se dépatouiller dans cette affaire, se brûler les doigts pour obtenir ce qu'il veut. J'ai beaucoup aimé les moments où il était claustrophobe, c'était très intéressant. Et en soit, j'ai beaucoup aimé l'histoire et la façon dont s'était tourné, même si finalement on devine vite qui a fait ça, et qu'on est plus proche d'un thriller que d'un policier (ce qui est un fait, pas un mal).
Mais. Le côté malsain de Théo, m'a parfois dérangé. Alors je sais que c'est le but. Mais la relation toxique avec Raphaël, le fait qu'à la fin "mais regardez des fois il fait le bien juste par envie", et tout ça... Je sais pas. Ca passe pas pour moi. Du coup je n'aimais pas trop Théo. Je voulais le voir réussir et s'en sortir, mais je ne l'aimais pas, et cette fois de façon subjective, parce que j'ai assez de pourris toxiques autour de moi, pour me permettre de pas apprécier un de plus qui en plus s'en sort à la fin. Après honnêtement, tout était bien, une bonne structure, une bonne histoire malgré quelques petites longueurs, un thriller intéressant et un tant soit peu ficelé... Donc j'en ressors quand même satisfait.
J'ai apprécié ma lecture, mais j'ai trouvé que l'histoire, parfois, était trop... Décousue, ou trop du genre "et tel personnage raconta tout à tel personnage". Notamment pour l'histoire du père de Luigi, et la vérité dessus. Il y a aussi quelques fautes d'orthographe ou des noms écris du style "Stefano" qui deviens "Stephano" à un moment. Néanmoins, on nous plonge dans une Italie traditionnelle, dans un endroit peu habité, dans des traditions étrangères au moins à ma culture, à un aspect très paysagé, très contemplatif. Et ça c'est plaisant.
Ca ne paye pas de mine, ça nous fait balader. On regrette juste que l'intrigue principale soit parfois décousue ou ennuie légèrement. Mais c'est un petit moment sympathique qui se lit bien.
Avis : L'histoire commence quand, à la mort de sa mère, le héros décide de savoir pourquoi elle a donné de l'argent à l'assassin de son père. C'est là que l'enquête commence, loin de la France, à Honduras, et où tout va basculer pour Thomas. J'ai trouvé l'écriture assez fluide, malgré quelques moments longuets, et l'idée intéressante, surtout la base de l'idée. On s'interroge sur les raisons de la mère, on sens qu'il y a une histoire derrière l'histoire. Quand on la découvre, on comprend et c'est assez touchant. Si j'ai trouvé que Thomas était très plat, les passages avec son père et autres sont plus expressifs et les personnages mieux écrits. La vérité est surprenante, et plaisante aussi, et à un moment on plonge vraiment totalement dans la lecture sans en ressortir.
Avis : A la fois une sorte de livre spirituel comme un roman, Sankalpa nous entraîne en Inde, en Irlande et un peu au plus profond de nous même avec des phrases faites pour nous faire voir plus loin que notre simple quotidien. Il y a un côté très spirituel, comme déjà énoncé.
Ce roman est sympathique, et se lit plutôt bien. Il est très feel good, les personnages sont faciles à situer. Il ne se passe pas "grand chose" dans le sens où tout tourne autour de Bastien et Rosemarie qui cherchent Diane, la mère de Bastien. C'est bien écrit, c'est intéressant, parfois sur des aspects, original. Après, j'ai trouvé que je ne plongeais pas trop dans l'histoire. De plus, le "pouvoir" de Rosemarie est presque une facilité, elle sait tout à l'avance (c'est faux, mais quand même, dans l'histoire ça donne cette impression). Ca reste bien, et c'est une bonne lecture, mais c'est presque trop "feel good" tout le monde va bien, tout il est bien.
Il manquerait peut-être un peu plus de "suspens", de "choses qui ne se passent pas comme prévu" ou même de rendre le pouvoir de Rosemarie un peu plus imparfait.
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