mercredi 9 février 2022

L'arpenteuse de rêves d'Estelle Faye

Résumé : Myri est une Arpenteuse, elle a le pouvoir de s’immiscer dans les rêves des autres. Ce pouvoir est aussi une malédiction qui a causé la mort de sa jeune sœur, quelques années auparavant. Depuis, Myri se tient à l’écart des rêves grâce à la nerfolia, une plante interdite.Mais dans le royaume de Claren, quand on est une habitante de la ville basse, on n’échappe pas facilement à son destin. Une pollution inquiétante se répand autour des ateliers, le long du fleuve. Elle coïncide avec l’apparition d’étranges fantômes qui s’introduisent dans les rêves et les transforment en cauchemars. Alors, quand le petit Miracle est à son tour frappé par le Mal des fantômes, Myri n’a pas d’autre choix que de redevenir une Arpenteuse.

Mon avis : La première chose que je peux affirmer, c'est que j'ai suffisamment apprécié ce livre pour avoir envie de pleurer parce que c'est déjà fini et qu'il n'y aura pas de suite. 
Ensuite, il faut savoir que j'ai beaucoup aimé ce livre. J'ai retrouvé ce que j'avais apprécié dans "Un éclat de givre" de la même autrice : une écriture onirique-poétique qui m'a touché énormément. Et bon, pour le coup, on parle de rêves, alors ça va nickel avec l'histoire finalement... 

J'ai aimé l'univers, qui m'a rappelé d'autres que j'ai vu, mais qui était plaisant, et intéressant. En fait, ce que j'ai adoré, c'était le côté famille du tout, avec Myri, Colombe, Elias, Miracle, Lili, Brune, Lélio, Riog etc. Chaque personnage avait quelque chose a apporter, son propre caractère, sa propre histoire. D'ailleurs j'ai adoré Colombe, que j'ai trouvé douce mais ultra sassy, ça m'a plu. Et Miracle est adorable. J'ai un peu moins apprécié Lélio, mais on va dire que comme il évolue, ça va. 

Quant à Myri... Myri est une héroïne. Elle m'a rappelé Vaiana qui n'avait pas conscience de son propre courage, de sa propre force. Myri est très forte malgré elle, et elle n'a pas froid aux yeux. Ce que j'ai aimé chez Myri, c'est qu'elle est tellement bien écrite, qu'en fait, "ça aurait été un héros masculin" ça aurait été la même chose. Peu importe ce qu'elle est, elle brille, et délivre de bons messages pour les adolescents (ou jeunes adultes) qui liront ce livre. Je me suis attachée à elle, je la soutenais à fond, et surtout, j'ai aimé sa relation avec la Première Reine. Pas que pour l'inclusivité que ça offre, mais plus parce que je trouvais ces passages super beaux, et que j'ai adoré la Première Reine. 

En soit, je trouve l'histoire très intéressante. Certes, elle reprends des choses "déjà vu", mais je trouve que ça reste important de rappeler que les riches ne doivent pas trop creuser leur écart, ou que l'humain des fois, il fait pas trop attention à la nature. 
J'ai aimé tous les mystères autour des légendes, et les choses qu'on apprend (même si je me doutais de ce qu'Armand savait). 

D'ailleurs, je tiens quand même à parler d'Armand : C'est le genre de personnage que je veux détester, et qu'en même temps, je sais pourquoi il fait ça, pourquoi il choisis ce qu'il fais. C'est un personnage ambigu, qui, comme Myri le ressens, j'arrivais pas à détester quand même. C'était terrible. N'empêche qu'à la fin j'avais quand même envie de le taper fort. 

En fait, ce livre propose des personnages ambigus, et moi ça me plais. De toute façon l'écriture m'a entièrement conquise donc... Même si on pourra dire qu'il y a le cliché de "l'élue" "les hommes sont pas gentils avec la nature" ou ce genre de chose, moi, c'est pas grave, ça m'allait. 

Je ne suis pas le plus objectif dans cette chronique, mais j'ai beaucoup aimé, et j'aurais bien aimé en avoir plus, c'est la seule chose à retenir.

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