mercredi 1 mai 2019

Fakirs d'Antonin Varenne

Résumé : On ne sortait des Suicides qu'à la retraite, par démission, via une dépression ou en finissant soi-même avec son arme de service dans la bouche.De ces options, toutes étaient souhaitées à Guérin, dans un ordre variable. Mais celle que personne n'avait envisagée était qu'il s'y sente comme un poisson dans l'eau. C'était arrivé. Résultat, le lieutenant Guérin flanqué de son stagiaire, Lambert — avait ajouté à la haine de ses collègues la répulsion viscérale qu'inspirent les pervers, lorsque, plongeant dans ce qui répugne à tous, ils semblent s'y régaler.

Ailleurs en France, au bord d'une rivière, John Nichols, un Franco-Américain installé dans un tipi, est convoqué à la gendarmerie de Saint-Céré. Là, on lui apprend la mort de son ami américain, Alan Mustgrave, intervenue alors qu'il s'écorchait en direct sur une scène du Paris underground, fort cotée pour ses spectacles sado-maso.

Mon avis :  Je ne savais pas trop à quoi m'attendre. C'est finalement un livre policier commun et à la fois original. On retrouve le flic bourru et détruit par la vie, mais entouré de faits originaux, de coups du hasard, de choses qui se relient. Parce que le but est quand même d'enquêter sur des suicides. On trouve en parallèle ainsi, l'histoire d'Alan, le fakir qui s'est suicidé, et son ami John, qui enquête sur lui. C'est une histoire assez touchante, relativement bien écrite et intéressante, mais... Mais assez longue, assez lourde, pas forcément super intéressante tout le temps. Mais ça ne se fini pas parfaitement, ce n'est pas super joyeux, et c'est plutôt atypique sur ce point là. On s'attache quand même aux personnages, tous un peu bizarres, John avec son arc et ses flèches et Guérin avec son attitude. De là à dire que c'est un chef d'oeuvre... Je dirais que c'est une bonne histoire qui se lit, avec des propos touchants et des dénonciations intéressantes, mais sinon ? Il n'y a pas grand chose.

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