mercredi 21 février 2018

Belle comme le jour de Gail Carson Levine



Résumé : Elle a l'air d'une bonne femme de neige géante, avec une tête en face de lune et deux yeux en boutons de culotte. Non, Aza n'est pas jolie. Elle ne l'a jamais été. Déjà quand une inconnue l'a abandonnée, à l'âge d'un mois, à l'auberge de la Plume d'oie, elle était laide. Quinze ans plus tard, elle est affreuse.

Sa beauté, c'est sa voix, la plus belle de la région, et peut-être même du pays. Elle a inventé une nouvelle manière de chanter, qu'elle garde secrète.

Quand une duchesse, de passage à l'auberge, invite Aza à remplacer sa dame de compagnie enrhumée et à l'accompagner au remariage du roi, elle accepte, au risque de devoir dévoiler son secret. Là-bas, au château d'Ontio, l'attendent un miroir magique et même maléfique, l'amour d'un prince, la haine d'une reine et la réalisation de la prédiction du gnome.

Mon avis : J’avais déjà lu Ella l’ensorcelée, et je connaissais donc déjà l’univers qui est proposé dans ce livre. Mais même sans, tout est bien présenté.
Et si j’avais adoré Ella, j’ai beaucoup aimé Belle comme le jour. Sorte de remix de Blanche Neige très implicite, on nous présente un personnage plutôt atypique. Après tout, Aza n’est pas belle mais chante de façon ravissante.
On la voit évoluer, grandir, et découvrir un royaume qui n’est pas le sien et des personnages en demi-teintes. C’est aussi ça que j’ai aimé dans ce livre : la sagesse des messages octroyés, le fait que tout ne soit pas manichéen, pas tout blanc, pas tout noir, plus complexe que ça. Que les personnages ont plus à donner que juste des protagonistes de contes.
L’écriture va avec ce côté de justesse, parce qu’il est très juste aussi. Doux, et qui se lit vite. Les dialogues sont tantôt amusant, tantôt ironique, parfois très poignant. J’avais envie qu’Aza s’en sorte, même si je n’avais pas envie qu’elle devienne belle.
J’ai aimé voir les rebondissements, les éventuels twists particuliers, j’ai aimé suivre cette histoire, ses personnages qui pour la plupart m’ont tous plus. Même la reine qui était pourtant sacrément superficielle. Mais elle est intéressante dans sa superficialité.
Les chansons écrites étaient souvent sympathiques, et on voit que la traduction a été bien faite.
C’était une très bonne lecture, que je proposerais à qui aime les contes de fées.

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